Kiwi Party 2013 : Google Analytics vu de l’intégrateur

Après les CSS pour les livres numériques, voici le compte-rendu de la deuxième conférence que j’ai suivie. Il s’agit de celle de Nicolas (lien externe), visant à présenter les bénéfices pour l’intégrateur/le développeur qui utilise Google Analytics.

Si le sujet initial (Google Analytics) est déjà intéressant à la base, le traitement choisi (bénéfices pour l’intégrateur ou le développeur) l’est encore plus ! En sachant que Nicolas aime comprendre les choses mais aussi les faire comprendre, je ne pouvais donc pas passer à côté.

En introduction, il prévient que les statistiques web, ce n’est pas son métier. Mais au gré de ses projets, il a eu à mettre les mains dedans. Et il s’est rendu compte avec l’expérience que les données remontées ne sont pas juste bonnes pour que les marketeux puissent faire joujou, mais elles avaient un intérêt insoupçonné pour le développeur. À la lumière de ses expériences, il présente donc les fonctionnalités de Google Analytics qui peuvent être utile aux intégrateurs.

Pour commencer, il explique comment installer Google Analytics sur son site. C’est très simple : 1 seul script à placer dans la balise head.
Par la suite, il présente et détaille l’utilisation des fonctionnalités utiles : définition d’objectifs et de tunnels de conversion, remontées d’évènements (clic sur un bouton ou un lien spécifique) ainsi que les possibilités pour faire de l’A/B testing.

Comme il a déjà présenté en détail une partie de ces options dans son article Connaître l’efficacité d’un site via Google Analytics (lien externe) sur le site du Train de 13h37, je ne vais pas tout répéter. Je vous laisse prendre le temps de lire son article très complet. 🙂

Ayant été moi-même amené à utiliser des outils de statistiques dans le cadre professionnel, je ne peux que partager la position de Nicolas. Au delà du marketing, les statistiques d’utilisation de nos sites sont riches d’enseignement pour étudier ce qui fonctionne ou pas sur nos pages ou dans l’enchaînement de nos pages.
Naturellement, et comme l’a répété Nicolas à plusieurs reprises, ces statistiques sont à prendre avec du recul. Car oui, elles permettent de constater des faits (telle page ne marche pas, tel produit est énormément consulté…) mais l’explication de ces faits restent de l’interprétation.
À partir de ces données brutes, on peut seulement dire si telle ou telle page fonctionne, mais pas expliquer pourquoi elle fonctionne. Le « pourquoi » est une interprétation. Après, charge à nous d’essayer de vérifier cette interprétation par des tests complémentaires.

Je vais même plus loin que ça. Au delà de l’intérêt de ces statistiques pour vérifier que le site qu’on a mis en place répond aux objectifs fixés, les statistiques de navigation passées peuvent aussi être utile dans une phase d’étude en amont, en cas de refonte notamment. On peut ainsi, avant même de concevoir, prendre le temps d’analyser les statistiques de l’ancienne version du site pour voir les contenus qui sont vus ou non, les pages sur lesquels les utilisateurs passent le plus de temps, etc. Autant d’informations utiles dès qu’on veut refondre son site Internet et qui peuvent nous donner des indices sur ce qui fonctionne déjà (ou pas). On peut ensuite s’appuyer sur ces éléments dans la phase de conception, pour reprendre les recettes qui marchent, et repenser celles qui ne marchent pas.

Bref, si cette présentation ne m’a pas appris beaucoup car j’ai déjà pu expérimenter tout ça par le passé, j’ai beaucoup apprécié cette conférence. C’est très plaisant de voir valoriser des domaines passionnants comme celui-ci, par une personne dont ce n’est pas du tout le métier mais qui sait en tirer des choses positives et utiles.
Si les statistiques de vos sites web reste un terrain obscur pour vous, je ne saurais que trop vous conseiller de visionner la vidéo de sa conférence quand elle sera disponible !

Vous retrouverez sa présentation sur Slideshare (lien externe) ainsi que sur son site (lien externe).