Kiwi Party 2013 : des pépins et de l’accessibilité

Après les CSS pour les livres numériques et Google Analytics vu de l’intégrateur, on va parler d’ergonomie et d’accessibilité.
J’ai en effet décidé de faire un compte-rendu commun pour 2 présentations : « Y’a pas de pépins, y’a que des solutions ! » de Chloé Temesvari (lien externe) et Philippe Roser (lien externe) et « L’accessibilité, mon ingrédient secret » de Jennifer Noesser (lien externe).

Pourquoi en parler dans un même article ? La première raison est que dans les 2 cas, les orateurs ont adopté une logique similaire : Faire défiler point par point une liste de bonnes pratiques, de critères à respecter ou de mauvais exemples à éviter. La deuxième raison, résultant directement de la première, est que j’ai été un peu déçu. Non pas qu’elles aient été inintéressantes, au contraire. Mais plutôt parce que je suis resté sur ma faim, j’y reviendrai en détail pour chacune d’entre elles.

Y’a pas de pépins, y’a que des solutions !

L’objectif de cette présentation était de démontrer l’intérêt et les bénéfices de l’ergonomie dans toutes les étapes de réalisation d’un projet web. Nos 2 orateurs ont donc balayé toutes les pratiques à éviter en expliquant pourquoi. Je ne vais pas revenir sur chacun des points car ils sont bien visibles sur les slides de la conférences (en PDF) (lien externe), mais voici une petite sélection non exhaustive des choses à éviter :

Voilà pour les plus flagrants, vous trouverez beaucoup d’autres conseils des choses à faire ou à éviter dans la présentation.

Comme je disais en introduction, je suis sorti un peu déçu de cette conférence parce que les idées présentées sont pour la majorité des règles basiques dès qu’on se soucie de l’accessibilité ou de la qualité web. Du coup je suis sorti un peu frustré quant à la teneur de la présentation. Mais c’est davantage lié à ma propre culture qu’au contenu en lui-même.
Car tous les points abordés méritent d’être répétés sans cesse, ne serait-ce que pour tous les nouveaux professionnels et même les étudiants qui n’ont pas nécessairement été alertés sur tous ces points.

Et je tiens à féliciter les 2 orateurs pour leur show sur scène. Animer une présentation à 2 n’est pas évident et ils se sont vraiment débrouillés comme des chefs. Ils ont déroulés leurs idées avec une grande aisance et beaucoup de complicité, c’était vraiment un point très positif de cette conférence en ce qui me concerne.

L’accessibilité, mon ingrédient secret

À l’instar de la conférence précédente, je suis ressorti assez frustré de la présentation de Jennifer mais pour une autre raison. La description dans le programme (lien externe) promettait plein d’astuces et de techniques pour insérer l’accessibilité facilement dans ses projets, mais ce n’était pas vraiment le cas.
La conférence se résumait en fait à balayer les principaux critères d’accessibilité à prendre en compte. Une vulgarisation de référentiel d’accessibilité en quelque sorte. Le résultat est que la présentation s’est avérée très théorique alors que je l’imaginais davantage opérationnelle.

Mais là encore, le problème est davantage lié aux attentes que je portais sur le sujet. Car dans les faits, la présentation était très intéressantes dès lors qu’on ne connaissait trop les référentiels d’accessibilité.
Je donne même une mention spéciale pour les multiples illustrations et analogies que Jennifer a trouvé pour chacun (ou presque) des critères présentés. C’est même d’ailleurs le point fort de sa présentation car ça permet aux non initiés de mieux prendre conscience des problèmes pouvant être rencontrés en cas de non respect du critère.

Bref, sa présentation (lien externe) parle d’elle-même donc si vous êtes intéressés par son contenu, je vous invite à la consulter directement.